Dans un rapport évoquant la crainte du régime sioniste d'une réponse iranienne, le site d'information libanais Al Ahed annonce que les diplomates israéliens vivent dans une peur extrême.
Le journal sioniste Yedioth Ahronoth a révélé la fermeture de 28 ambassades israéliennes dans le monde, suite à une décision prise par le département de sécurité du ministère ennemi des Affaires étrangères en coordination avec le Shin Bet, en raison des avertissements de sécurité et de la crainte de représailles de l'Iran après l'attaque de Tel-Aviv contre le consulat iranien à Damas.
Selon les médias, le régime israélien a déclaré l'état d'alerte dans ses ambassades depuis le début de la guerre contre Gaza, le 7 octobre 2023, et a évacué ses ambassades en Égypte, en Jordanie, à Bahreïn, au Maroc, au Turkménistan, à Ankara ainsi que le consulat d'occupation à Istanbul ; mais, suite à l'attaque terroriste de Damas, ce régime a intensifié l'état d'alerte dans toutes ses ambassades à travers le monde.
Selon l’agence de presse yéménite Saba, le journal a noté que les diplomates israéliens du monde entier ont très peur d'être la cible de représailles iraniennes.
Le journal souligne que dans certains pays, des instructions plus strictes ont été données aux diplomates israéliens qui n'ont pas été autorisés à quitter leur domicile, et n'ont même pas été autorisés à se rendre à la salle de fitness de l'immeuble dans lequel ils vivent ou à un magasin à proximité.
Le journal cite des sources du ministère des Affaires étrangères qui déclarent : « Dans certains cas, nous sommes contraints d'expulser certains diplomates du pays dans lequel ils servent en raison d'avertissements et de dangers. »
Les diplomates israéliens de certains pays ont reçu pour instruction de ne pas se rendre dans des lieux fréquentés par les Israéliens, de redoubler de prudence et de « rompre » leur routine, de modifier leurs itinéraires de voyage et de réduire leurs déplacements.
L'un des diplomates a déclaré : « Cette situation est très effrayante. Nous ne savons pas où les choses vont. Il ne fait aucun doute que nous sommes exposés. Depuis le 7 octobre, nous devons obtenir une autorisation préalable pour toute mesure ou tout mouvement que nous entreprenons. Il y a aussi des zones du centre-ville dans lesquelles il nous est interdit d'entrer par peur. »
Votre commentaire